at 12:17 am: Publié par .

Manger des salsifis, pour les parents de jeunes enfants, est souvent synonyme de punition.
Quelle erreur ! A bas les beurks et les rebeurks !

Dans mes souvenirs de père-enfant, les salsifis sont mal traités, trop cuits, baignant dans une sauce blanche suspecte, infâmes. La racine sombre, oblongue, rugueuse, mystérieuse mérite pourtant une curiosité culinaires renouvelée. Les salsifis, cela se saute.

Pour ce faire, au matin, on les plonge dans une eau de trempage qui facilite l’écorçage. 1 heure avant le service on égoutte la botte.

Puis on les gratte/épluche, la sève colle aux mains, superbe glue naturelle ! Il faut, une fois les avoir écorchés, les plonger dans l’eau vinaigrée (l’oxydation les colore d’orange…).  

L’important, c’est de les cuire à l’eau une vingtaine de minutes (partir d’une eau froide), à ébullition baisser le feu et laisser bouillonner gentiment 20 minutes, quand une fourchette transperce les tronçons de salsifis sans résistance, c’est prêt.

Egoutter. Passer à la flamme pour évaporer le surplus d’eau. Dans une poêle faire fondre, dans un filet d’huile, une cuillerée de beurre, quand il est noisette, y verser les salsifis.

Les faire roussir, les assaisonner copieusement de noix muscade et d’un peu de sel. Servir sur du riz et accompagné de sauce tamarin. Le verdict des mômes est imparable : les salsifis ça ravit.

 

Classés dans :,

Cet article a été écrit par denis

Un commentaire