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Au programme de nos envies de ce premier jour de festival : 4 spectacles. La météo n’est pas clémente, mais cela ne durera pas au-delà de l’après-midi. Le directeur du festival, surnommé Benzo (Alain Benzoni) le clame à 18:30 la pluie c’est fini. Pluie qui nous encourage à profiter des loisirs en salle et à revêtir nos coupe-vents pour aller au spectacle.

Les yeux plus gros que le ventre
Les yeux plus gros que le ventre, conte burlesque, 10h30, pluie. Prendre le télécabine pour rejoindre les hauteurs. En route vers une vision post-moderne des contes. Le chaperon rouge est devenu une mère grand. Elle tient sous sa coupe deux loups, qu’elle encage pour son plaisir et réaliser des corvées. Ca chante, joue du ukulélé, le loup Youki (Raspoutine de son vrai nom) rêve d’évasion, sans jamais y parvenir. Son acolyte Toufou, docile comme un teckel, mettra toutes ses tentatives à néant. Le chaperon rouge subit la concurrence de Blanche Neige qui envoie ses nains piller son verger, empêchant l’expansion de son commerce de compote de pommes. Une errance sans trop de fil rouge d’un petit chaperon au milieu de l’imaginaire collectif, une vision qui oscille entre sympathie pour des loups victimes et un chaperon rouge bourreau, brouillant les repères et voulant susciter la réflexion sur les conventions. Les enfants s’amusent des anecdotes, de voir les contes se caramboler sans trop percevoir le renversement, pour les adultes quelques rebondissements surnaturels, finissent par brouiller un peu plus le récit.

Tout ce qui tombe, spectacle musical,15h, pluie. Opéra et clown font bon ménage. L’improbable volonté de ne plus voir les cuillères tomber au sol quand on les lâche, mais au contraire de les voir s’envoler, verra – au son d’un piano à queue – notre personnage déployer son inventivité pour que les cuillères montent, volent, flottent et ne choient plus. Un spectacle tout en poésie, entre équilibre et déséquilibre, perlé d’airs de Bélides ou Klaus Nomi. Un moment aérien.

 

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Cet article a été écrit par Valerie Nimal

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