Cet été, notre fille Lou est partie avec sa cousine et ses grands-parents randonner dans les montagnes. Depuis qu’elle est en âge d’enfiler des bottines, Lou adore marcher et les dénivelés ne lui font pas peur. Et si en plus, les paysages sont magiques, cela ne se refuse pas. Du coup, elle part régulièrement avec ses grands-parents dans les Alpes.
Qu’est-ce qu’on met dans la valise ? Pour ceux qui rêvent de partir randonner en tribu, voici les indispensables à emporter si vous partez en montagne:
1 sac à dos de randonnée de type Ace 38 youth 1 gourde bien étanche 1 vêtement de pluie et 1 polaire 1 bonnet et gants fins (eh oui en montagne on doit tout prévoir ) chaussures de marche et chaussettes hautes adaptées 1 chapeau/casquette lunettes solaires et crème solaire maillot, sous-vêtements de rechange et petite serviette dans le sac à dos pantalon – short (détachable ou zippé, pratique !) 1 paquet de petit beurre et 1 pomme pour la collation
Pour encourager Lou à marcher plusieurs heures d’affilée (son papy a encore la forme et marche 10 à 20 km par jour) nous lui avons choisi un sac à dos Osprey, spécial pour la randonnée. Résistant à la pluie et aux épreuves, il est hyper léger, solide et très pratique.
Les Deux Alpes Cette station de montagne s’avère très accueillante envers les enfants. Elle bénéficie du label de qualité « Famille Plus ». Située entre les Alpes du Nord et les Alpes du Sud, dans le département de l’Isère, Les Deux Alpes est née en 1946 sur les anciens alpages des villages de Mont de Lans et de Venosc. C’est une station idéale pour ceux qui aiment la randonnée et le ski : elle est dotée d’un magnifique glacier culminant à 3600m d’altitude. Domaine skiable ouvert du 22 octobre au 1er novembre 2016 et du 3 décembre 2016 au 29 avril 2017.
Charles a reçu son premier Opinel à 12 ans, un numéro 7. Il en est toujours fier. Loulou a reçu son premier Opinel hier soir, à 10 ans… Un superbe couteau à bout rond, pour ne pas se blesser, ainsi qu’un protège doigts en plastique. Sa maman revenait d’un voyage de presse à Chambéry, où elle a pu visiter l’usine Opinel. Un vrai bonheur pour les amoureux du design français.
Une belle histoire Victor-Amédée Opinel, colporteur, apprend à forger des clous lors de ses tournées. Il installe son premier atelier de forge à Gevoudaz, hameau d’Albiez-le-Vieux, près de Saint-Jean-de-Maurienne. Son fils Daniel travaille ensuite à ses côtés et reprend l’atelier au décès de son père. Il deviendra un taillandier renommé… Et Opinel un symbole du design français.
L’usine Opinel symbolise l’alliance du design d’excellence et de la qualité de la coutellerie à grande diffusion. Opinel, c’est le fabuleux destin d’un petit couteau savoyard inventé par Joseph Opinel en 1890, devenu objet du quotidien, aujourd’hui élevé au rang d’icône du design mondial. C’est une entreprise familiale qui compte aujourd’hui 100 personnes. Le fondateur de l’entreprise Opinel a inventé les machines qui permettent la production à grande échelle (fabrication automatisée et assemblage main). Succès immédiat! En 1897, la série Opinel du numéro 1 à 12 est mise au point. Le 1 et le 11 ont été supprimés.
Le bon plan avant de partir aux sports d’hiver : s’exercer quelques heures sur les pistes à Comines, en Belgique, dans la super salle Ice Mountain Adventure Park (9000 m2).
Ice Mountain Charles et Lou mourraient d’envie de skier, d’autant que pour Lou (9 ans) c’était la tout première fois qu’elle chaussait des bottines de ski… L’occasion s’est présentée lors de la journée d’information des stations des Hautes Alpes, les deux vallées Champsaur & Valgaudemar, qui comprennent notamment la station Orcières 1850, dotée d’un label Famille plus.
Avant de partir au ski en famille, nous voulions vérifier si la petite aimerait la poudreuse et elle a carrément mordu : à Ice Mountain, il y a deux pistes de ski avec de la vraie neige. Une piste verte et une rouge, des tire-fesses et même un tapis pour les petits et le personnes qui font du snowboard. Deux moniteurs de l’ESF (l’école de ski français) étaient venus d’Orcières Merlette pour donner quelques leçons aux familles présentes à Comines.
Notre avis La meilleure façon de surmonter ses craintes (« le ski, c’est dur », « il fait froid », « j’ai peur de tomber »…), c’est d’essayer à Ice Mountain. On peut y louer tout le matériel (sauf la combinaison et les gants). Après une heure de cours, Lou descendait déjà la piste rouge. Et pour surmonter le froid, un bon chocolat chaud à la brasserie attenante aux pistes, nous a réchauffés. Une chouette expérience !
Plus d’infos sur Ice Mountainà Comines (1h de ski : € 16 adulte, € 13,50 enfant – de 12 ans). Rue De Capelle 16, 7780 Comines. Tél. +32 (0)56 55 45 40
Où manger en famille au Grand Bornand ? A la Basserie – pizzeria La Croix St Maurice.
En bas, on croque une pizza à la pâte fine. En haut, on déguste des spécialités de la région été comme hiver : tartiflette, raclette, fondue savoyarde, et des desserts maison, comme cette glace au Génépi (un élixir d’herbes) parfumée et servie avec une crème brûlée. … On est au pays du reblochon ! Vous pouvez aussi découvrir les diots, la délicieuse charcuterie de pays, les tartes aux fruits de la montagne… Accueil sympathique et vue sur la place du village, la Grenette.
La station le Grand Bornand bénéficie du label Famille Plus ! Plus d’infos sur Le Grand Bornand.
Hôtel La Croix St Maurice 29 Place de la grenette F- 74450 Le Grand-Bornand +33 (0)4 50 02 20 05 +33 (0)4 50 02 35 37 info@hotel-lacroixstmaurice.com
Les Aravis, c’est le nom des montagnes que l’on aperçoit de la terrasse de ce logement familial. Dans un chalet situé au cœur du village, une vingtaine d’appartements en location. Très bien situé pour ceux qui aiment l’animation d’une station alpine, cet ensemble d’appartements est totalement équipé : salle de bain dotée de douche, lave-linge, cuisine équipée de lave-vaisselle, micro-ondes, cafetière, bouilloire. Salle à manger et salon tv, avec possibilité de loger aussi sur le divan-lit. Deux chambres proprettes, avec lits jumeaux. La déco est simple, sobre, de bon goût.
Prix de la location : à partir de 400 euros en basse saison, la semaine, 6 lits.
Il est possible de louer un garage pour 62 euros la semaine, ce qui est pratique lors de la haute saison.
Les plus « enfants bienvenus »:
La station le Grand Bornand bénéficie du label Famille Plus, et on le comprend: tout est pensé pour l’accueil des familles avec enfants de tout âge. En plus, ce village jouit d’une belle homogénéité architecturale, avec ses chalets en bois, dont certains très anciens.
Suite de nos comptes-rendus du Festival Au Bonheur des mômes. Voici un chef-d’œuvre de poésie et d’humour : « Les petits commencements »
Théâtre de papier Sur scène, des petits papiers devenus personnages s’affairent et racontent les premières fois, à travers un cadre divisé en douze carrés. Comme des cases de BD ou des fenêtres donnant sur un ailleurs onirique, cette succession de scénettes attendrit les parents et séduit les petits : dans la salle, ils s’esclaffent, rient, s’écrient de joie. Les deux marionnettistes cachés sous un voile noir (ils ont eu la tendresse de prévenir prévenu les mômes du subterfuge et de leur montrer sur les aiguilles d’une horloge quand le spectacle finit !) donnent vie à un petit gars têtu, coquin, hardi et maladroit comme Gaston Lagaffe. Il rencontre une folle salade, un drôle de renard, un nuage monstre et des héros de film japonais. Parfait moment d’évasion, le langage fuse comme les expressions d’enfants, le rythme prend et la scénographie souligne l’inventivité. Coup de cœur !
Le mot de l’auteur Guy Jutard (plasticien et pédagogue, il dirige Le Théâtre des Marionnettes de Genève) a eu envie de « faire un spectacle qui recommencerait et finirait plusieurs fois : une façon d’amoureusement me venger. Une façon de rendre hommage aussi à ceux qui composent une œuvre mettant bout à bout vingt histoires ou cinquante dessins : je pense à Hungerer, et surtout à Sempé. Autour de la belle unité esthétique qui forme l’ossature de leurs œuvres, ils laissent s’épanouir la poésie et l’humour dans le raccourci, la forme courte ».
Durée : 45 minutes. Age : dès 4 ans. Auteur : Guy Jutard.
Lors du festival Au Bonheur des mômes, nous sommes aussi allés voir des spectacles destinés aux touts petits (de 18 mois à 5 ans) comme « Splatch ! »
Le spectacle
Deux dames clowns en pyjamas rayés font trempette devant une vidéo d’eau. Clapotis et découvertes suscitées par l’élément aquatique déclenchent rire et sourire parmi les tout petits spectateurs. Une vague de tendresse déferle sur la scène, les comédiennes pataugent, s’aspergent, se cachent; les minis en redemandent.
Chaporte-moi est un spectacle acrobatique tout public, qui a fait l’ouverture du festival Au Bonheur des mômes.
Un duo de trapézistes, jongle, lutte, virevolte et s’envole pour posséder un chapeau boule.
Lui naïf n’y voit goute, elle maligne, mouline une canne à pêche pour percher son couvre-chef hors d’atteinte. Trapèze, tissus tout sert à l’élévation et à la récupération du chapeau, de cette lutte cocasse, un complicité et une tendresse naîtrons. De la poésie aérienne, de l’humour, un parterre d’enfants et d’adultes captivés par les facéties des deux acrobates voltigeurs.
Nous avons passé notre dernière semaine de vacances au Grand Bornand, où se déroule le festival le plus tendre de l’été, AuBonheur des mômes. Six jours de spectacles, performances, jeux destinés au jeune public dans un très joli village savoyard. La moitié des spectacles programmés cette semaine sont en accès libre. Petit compte-rendu de nos découvertes et enthousiasmes partagés avec Charles et Lou.
Dimanche 23 août
L’ouverture de la 24e édition du festival de théâtre jeune public du Grand Bornand, Au Bonheur des mômes, se déroule sur les hauteurs de la station au Chinaillon. Un bourg, traversé par une route parcourue par des spectacles ambulants et bordée d’espaces où se donnent des représentations.
Tous les spectacles sont gratuits ce dimanche, un service de navettes permet de rejoindre le Grand Bornand et ses animations ludiques (les Festijeux ont beaucoup plus aux enfants), ses ateliers. Une journée de spectacles, d’animations, de rêves en plein air. La foule est bigarrée, le succès populaire certain. Au menu, de l’imaginaire, du monde parallèle, de l’utopie, du militantisme (un festival pour tous, dont la moitié des spectacles est accessible gratuitement), de l’humour, de la poésie un brin de magie au pied des pistes de ski redevenues alpages pour les mois d’été. De la kyrielle de spectacles et performances (17 au programme) nous avons flashé sur des trapézistes, une peluche géante animée, des musiciens engagés et quelques étranges personnages.
Chaporte-moi : lire notre avis sur ce super spectacle d’acrobates.
Les Pourkaopas, musiciens recycleurs de l’improbable. 3 batteurs, un souffleur-chanteur et des rythmes endiablés pour chanter l’absurdité de la société de consommation. Du groove en tambourinant sur des casseroles, des gaines d’isolation, des couvercles et du bric-à-brac assemblé avec génie.
M. et Mme Bonheur parcourent le monde dans leur vaisseau spatial. Les grincheux disent que ce n’est q’une voiturette de manège transformée, mais M. et Mme Bonheur sont tellement affables, que les grincheux ne peuvent le rester longtemps. Bonjours joviaux, histoires drolatiques, impros improbables, les sourires sont vite au rendez-vous et fleurissent en explosion de confettis.
La peluche est une marionnette orange, figurant un singe, ou un kangourou, ou les deux. Elle déambule du haut de ses 5 mètres à la rencontre des badauds. Elle est curieuse de tous. Tente de nouer des contacts et exprime sa joie par des émissions de nuages de confettis, ambiance ticket parade newyorkaise. Sa marche chaloupée est bercée par une musique envoutante et électronique. Ses grand yeux bleu clignent d’une hypnotisante vérité, sa vitalité vous capte… quasi une rave d’enfants…
Les danseuses, si elles sont « étoile », sont souvent capricieuses. Maguie Bolle n’échappe pas à la règle, captant au passage un assistant, intimant aux jeunes filles et aux jeunes hommes de se conformer à ses chorégraphies. Maguie fend la foule avec son pas de ballerine, son cabas et ses certitudes, croiser sa route est impérativement drolatique.
Lundi 24 août : lire la suite de nos comptes rendus sur les spectacles.
Un festival de théâtre au sommet des Alpes, rien que pour les enfants ? Oui, au Grand-Bornan !Au bonheur des mômes, du 23 au 28 août 2015, est ouvert à tous et gratuit pour la moitié des spectacles. On adhère à leur slogan : « Lâche tes écrans, viens voir du vivant ! » Rendez-vous dès dimanche 23, nous on y sera!
80 spectacles Surnommé l’Avignon des mômes, ce festival engagé refuse de bêtifier. C’est la 24e édition cette année. Théâtre, danse, nouveau cirque, marionnettes, musique, contes, performances, ateliers, expos… Melting-pot détonnant, Au Bonheur des Mômes voit se croiser dans les alpages 90 compagnies venues de partout.
Sous chapiteau comme au grand air, il mêle l’esprit canaille à la poésie des saltimbanques et bouscule son monde avec impertinence, curiosité et ouverture au spectacle vivant… comme à la différence. Une constante pour le festival, qui en fera néanmoins son thème-phare cette année, en lien avec la Fédération des Œuvres Laïques et les 25 ans des Semaines d’éducation contre les discriminations et le racisme.
Spectacles gratuits Sur 349 représentations proposées au Festival, près de la moitié sont en accès libre ! L’équipe du festival a voulu rendre la culture accessible à tous, et ce dès le plus jeune âge (à partir de 18 mois).
Mauvaise herbe, un spectacle de marionnettes. Un duo de marionnettistes mélange théâtre d’objets, marionnettes et narration pour évoquer l’amitié d’un garçon avec un vieil homme, Youri, surnommé « Mauvais Herbe », repris de justice se passionnant pour le vol. Pas la fauche, mais bien la suspension dans l’air.
Divers types de marionnette, du bois, un établi qui sert de scène, des automates, une très belle scénographie sans grandiloquence. Les marionnettistes dialoguent avec leurs marionnettes et entre eux et ces plans narratifs qui se croisent et se télescopent plaisent beaucoup à notre ado. Diatribe contre la prison, qui punit le mal par le pire, le spectacle aborde des thématiques rares : amitié, rédemption, exploration, peur, passion, deuil.
Un spectacle qui chamboule plus les repères des grands que des petits, le pardon est-il un signe de jeunesse ? Plusieurs degrés de lecture qui permettent d’échanger entre enfants et parents.
Tout public dès 7 ans
Marionnettes. Durée : 50 mn
Compagnie : Une création du Bouffou théâtre